Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
100. Mazarin an d’Avaux Paris 1646 Februar 3
Paris 1646 Februar 3
Ausfertigung: AE , CP All. 79 fol. 6–8 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 75 fol. 183–186’.
Konzept Silhons: AE , CP All. 59 fol. 169–171. Druck (Auszug): Mazarin , Lettres II
S. 281–284.
Bewahrung des Einvernehmens mit den Schweden. Aufzählung der Leistungen Frankreichs für
Schweden. Lob des Auftretens d’Avaux’ gegenüber Lisola. Notwendigkeit, alle Vorteile über Spa-
nien zu behaupten. Verweis auf nr. 98. Dank für Komplimente.
Zu nr. 63 und nr. 80: Obwohl das Verhalten der Schweden uns gegenüber an
Offenheit unserem ihnen gegenüber nicht entspricht, glaube ich nicht an einen
Abfall. Daher gilt es, das beste daraus zu machen und die Dinge geschickt und
entschlossen wieder ins Lot zu rücken. Il n’y a personne qui sçache mieux que
vous, ce que la France a fait |:en leur faveur, et bien qu’ils soient aujourd’huy
plus puissans que nous en Allemagne:|, que nous avons contribué |:à cette
grandeur:| non seulement |:par l’argent que nous leur avons anuellement
fourny:|, par celuy |:que nous fournissons à Madame la Langrave:| et ordi-
naire et extraordinaire, par les puissantes et efficaces diversions |:que nous
avons faittes de toute la puissance d’Espaigne:| qui n’eust point manqué si
elle n’eust esté |:occuppée chez soy de leur aller faire de la peine en Allema-
gne :|; mais encore dis-je que nous avons aydé |:à cette grandeur:| au préju-
dice |:de nos propres intérestz:| que nous avons plusieurs fois |:sacriffiez
pour les leurs:|.
Et sans parler de l’effort que |:la France fit pour relever leurs affaires ruinées
par la perte de la bataille de Nordlinguen
sçait fort bien |:en quel estat elles estoient lorsqu’il mena ce beau secours à
Bannière:| sans lequel il eust esté vraysemblablement |:opprimé à Salfelt
Il sçait encore que l’autre se fust estimé heureux de recevoir |:un secours de
six au sept mil hommes:| au lieu d’un |:de dix-huit mille qu’il receut:| et
qu’avec le reste |:des forces confédérées:| nous aurions pu prendre |:des
avantages pour nostre particulier que nous négligeasmes:| pour aller plus
seurement au bien de la cause commune |:et au particulier de la couronne de
Suède.
Ilz ne peuvent aussy ignorer:| avec quelle prontitude |:feu monsieur le ma-
reschal de Guébriant
luy arriva au Haut-Palatinat
Nach ihrem gescheiterten Plan, den RT in Regensburg anzugreifen, hatten sich die schwed.
und frz. Truppen im Januar 1641 getrennt. Auf seinem Marsch in Richtung Böhmen verlor
Banér bei dem Versuch, Verstärkung aus den oberpfälzischen Garnisonen heranzuziehen, drei
Kavallerieregimenter, die sich in Neunburg (vorm Wald), an der Schwarzach gelegen, ver-
schanzt hatten, an das ksl.-bayerische Heer. Daraufhin war Guébriant Ende März 1641 in
Zwickau wieder zu ihm gestoßen ( Charvériat II S. 434ff.).
dégoust |:que ledit sieur mareschal avoit receu de celuy-cy:| lequel indubita-
blement eust esté alors |:perdu:| sans l’extrême diligence |:que l’autre ap-
porta à le secourir:|. Et il est vray que la disgrâce |:de Volfenbutel
ensuite arrivée |:et les armées confédérées obligées de se retirer, la nostre et
celle de Madame la Langrave:| qui en fust quite |:pour la perte de Dorsten
ne trouvèrent point de salut que |:dans le hazard d’une bataille qu’elles gai-
gnèrent :|.
Vous sçavez ce que nous fismes la pénultiesme campaigne, lorsque |: mon-
sieur Torstenson tenoit Galasse comme assiégé du costé de Magdebourg
Nach der Niederlage bei Jüterbog (13. XI. 1644) hatte sich Gallas nach Magdeburg zurückge-
zogen , wo ihn Torstenson und Königsmarck seit dem 21. XI. 1644 eingeschlossen hielten. Die
Lgf.in von Hessen-Kassel schickte Hilfstruppen unter General Johann von Geyso (1593–1661;
ADB IX S. 138f. ). Torstenson ließ dann Königsmarck vor Magdeburg zurück und zog über
Sachsen und Schlesien nach Böhmen ( Barthold II S. 499ff.).
comme au lieu de nous servir comme nous le pouvions faire |:de l’armée de
Madame la Langrave:| pour nous ayder |:à gaigner des quartiers delà le Rhin
à nostre armée:| nous aymasmes mieux qu’elle allât ayder |:monsieur Tors-
tenson pour achever d’opprimer Galasse:|, ce qui fust fait en partie, et ce
succez imparfait obtenu |:vers l’Elbe:| fust la semence |:de la bataille qu’il
gaigna quelque temps après en Bohême :|.
Enfin ce qui s’est passé la dernière campaigne est trop frais affin |:qu’eux et
nous le puissions avoir oublié:|, et il est certain |:que la perte de la bataille de
Mariental
Mergentheim, s. [ nr. 98 Anm. 4 ] .
pescher le duc de Bavière de secourir l’Empereur:|, monsieur le mareschal de
Turene |:s’est mis trop tost en campagne et s’est trop avancé vers le Da-
nube :|, et vous sçavez quel préjudice nous avons receu |:de la retraitte hors
de saison de Konisgmarch
pu venir |:pousser la nostre et se retirer sans opposition ou diversion quelcon-
que faitte par les Suédois:|.
Je ne vous parleray point |:de l’alliance que nous avons faitte avec Ragoci
dont nous avons fait:| la première despense |:et eux recueilli le:| premier
fruit
Am 22. IV. 1645 hatte Croissy in Munkács mit Rákóczy einen Allianzvertrag geschlossen
(Druck: Du Mont VI,1 S. 310f.). Gegen Zahlung frz. Subsidien und Militärhilfe verpflichtete
sich Rákóczy, weiter Krieg gegen den Ks. zu führen. Unmittelbar nach Vertragsschluß führte
er einen Teil seiner Truppen Torstenson zu. Die erste frz. Subsidienzahlung erfolgte im Juli
1645 ( APW II B 2 S. 546; Hudita I S. 109–120).
Friede von Brömsebro, s. [ nr. 2 Anm. 9 ] .
tageuse :|, vous en connoissez les conséquences, ny de l’alliance de |: Danne-
march avec la France
Vertrag von Kopenhagen 1645, s. [ nr. 15 Anm. 5 ] .
|:nous l’avons destaché des intérestz de l’Empereur, ny du mariage de la prin-
cesse Marie
Luisa Maria Gonzaga, s. [ nr. 15 Anm. 4 ] .
relle du roy de Dannemarch avec la Suède:| et luy a fait regarder avec des
yeux indifférens |:la décadence de la maison d’Austriche:|.
Je vous ay fait ce succint dénombrement, non pour vous apprendre rien que
vous ne sceussiez; mais ou pour vous en rafraischir la mémoire, ou par forme
d’entretien si vous voulez, et affin que vous ayez ces armes prestes, pour vous
en servir quand vous le jugerez à propos, et en la manière qui vous semblera
la plus convenable.
Je viens à un autre point de vostre letre, qui est |:la conférence que vous avés
eue avec Isola:|. Sur quoy je n’ay à vous dire sinon, que vous ne pouviez ny
plus judicieusement, ny plus adroitement, ny plus efficacement |:traitter l’ in-
térest dont il estoit question:|, qu’il faut absolument |:que le point le plus
immuable et fixe de toute la négotiation soit de prendre le plus d’avantage
que nous pourrons sur les Espagnolz:|.
Ce qui me le persuade ainsi sont deux raisons, l’une que n’y ayant rien de plus
constant et de plus asseuré |:qu’il ne se peut jamais former une véritable et
cordiale amitié entre les François et les Espagnols et que ceux-cy ne nous
laisseront jamais en paix:| qu’autant de temps qu’ils seront dans l’ impuissan-
ce de nous troubler, la prudence veut |:que nous gardions le plus que nous
pourrons des conquestes que nous avons faittes sur eux:| affin qu’ils soient
moins en estat de nous nuire |:et nous plus en estat:| de les en empescher.
La seconde considération est que plus |:nous prendrons d’avantages sur les
Espagnolz:|, moins nous serons obligez |:d’en prendre dans l’Allemagne:| et
par conséquent puisque chacun a coustume de préférer son intérest à celuy
d’autruy, nous pouvons estre asseurez que l’inclination |:des princes d’ Alle-
magne :| se portera à nous estre favorable |:en une prétention où tout ce que
l’Espaigne payera ira à leur descharge:|.
Verweis auf nr. 98. Dank für Komplimente.